La réduction de l’utilisation des matières actives qui présentent un risque éco-toxicologique élevé pour les organismes aquatiques est un aspect important de la protection de l’eau. Sur la base des informations issues de l’observation nationale de la qualité des eaux de surface (NAWA), des données d’homologation des produits phytosanitaires en Suisse et de listes supplémentaires de matières actives à risque (par exemple l’annexe 9.1 du PAN PPh), une liste uniforme de matières actives présentant un risque potentiel particulièrement élevé sera établie. Des alternatives agronomiques actuelles seront décrites pour chacune de ces substances (mesures mécaniques à effet préventif, utilisation d’organismes utiles, etc.). Les résultats seront diffusés par la vulgarisation publique et privée. S’il n’y a pas d’alternatives agronomiques pour une matière active à haut risque potentiel, la recherche se chargera d’en étudier. Il est envisagé de rendre les informations recueillies disponibles en ligne afin que chaque agriculteur puisse voir et comparer les alternatives agronomiques aux matières actives individuelles et qu’il puisse évaluer la possibilité de les utiliser sur son exploitation.